Manifeste d’une arboricultrice avec pas d’chainsaw

Si l’arboriculture désigne l’activité humaine qui consiste à cultiver des arbres

Cultiver des arbres, c’est avant tout cultiver un écosystème naturel et social qui permet leur pérennité.

Cultiver des arbres, c’est connaître les arbres, non seulement par la science qui les étudie, mais aussi par tous les sens.

Cultiver des arbres, c’est de se rencontrer entre nous, les amoureux et les amoureuses des arbres, pour les apprécier, tout simplement.

Cultiver les arbres, c’est repérer les risques et les dangers qu’ils peuvent représenter et trouver les solutions écologiques pour prévenir ou remédier à leurs pathologies.

Cultiver des arbres, c’est planter le bon arbre au bon endroit, étudier les sites de plantation en profondeur et comprendre les besoins spécifiques des différentes espèces.

Cultiver des arbres, c’est mettre en œuvre ses connaissances et sa créativité pour générer des milieux dynamiques où ils pourront s’épanouir en contexte urbain.

Cultiver des arbres, c’est étudier la forêt urbaine, sa biodiversité, sa résilience, sa résistance et réfléchir sur la manière dont celle-ci s’intègre dans le tissu social.

Cultiver des arbres, c’est développer sa connexion avec ceux-ci avant de parler avec des chiffres comme ceux des « services écosystémiques, des avantages économiques ou des nombres élevés d’arbres plantés.

Cultiver des arbres, c’est entrer dans l’univers de la nature urbaine pour nourrir son émerveillement comme son esprit critique.


La fondatrice

Paule Mackrous est écrivaine écoféministe et historienne de l’art, mais aussi horticultrice spécialisée (DEP et ASP) et arboricultrice (Cert. ISA). Après un PhD (arts), elle a ressenti un désir indomptable d’aller jouer dehors !

Passionnée d’arbres, de forêts et de nature urbaine, elle passe beaucoup de temps dans le bois et dans les rues de Montréal à observer les arbres et la nature où elle trouve l’inspiration pour vous accompagner dans la création d’aménagements résilients et pour fabriquer des ateliers et des formations créatifs et stimulants qui permettent à toustes de se connecter davantage à leur milieu naturel tout en apprenant sur celui-ci.

Étudiante de 2ème cycle en foresterie et familière avec les différentes méthodes éducatives alternatives des forest schools , elle a créé Cœur d’épinette, une invitation à jouer dehors et à s’engager dans la transition écologique en cultivant les arbres et les liens que l’on tisse avec eux et la nature urbaine autrement.


L’inspiratrice

Le nom de l’entreprise est inspiré d’un vers de la poète québécoise Geneviève Desrosiers: « une fleur de cactus dans un cœur d’épinette ». Il reflète un amour pour les arbres indigènes, mais il évoque aussi les aspects artistique, poétique, féministe et engagé de ce projet singulier.