Pour les plus attentifs/ves, vous remarquerez que le nom de mon entreprise a changé. Il y a plusieurs raisons à cela. Quand j’ai commencé l’année dernière, en mode survie, je voulais un nom qui permettrait à mes futurs clients de me trouver le plus rapido possible (Arboriculture Montréal), mais le nom correspondait de moins en moins à mon projet plus créatif et à mon travail qui m’amène aussi en dehors de Montréal. Il me causait aussi problème lors de l’enregistrement, alors j’en ai profité pour aller vers un nom moins contraignant, un nom qui me donne de l’expansion et avec lequel je me sens beaucoup mieux : Cœur d’épinette!
Cette année, un financement me permet de me poser pour ouvrir les possibles à partir du cœur de mon projet pour lequel je propose de prendre soin des arbres et de la nature urbaine, mais aussi d’observer, de s’inspirer, de créer et, surtout, d’explorer nos rapports à la nature. Cela se fait par le jardinage, les ateliers, les formations, mais aussi par l’art et par l’écriture.
Parlant d’écriture, j’ai un petit article qui vient tout juste de paraître dans la revue d’art Ciel Variable à propos du très beau travail de l’artiste Sara A Tremblay alors qu’elle tisse des liens singuliers avec son milieu naturel lors du déploiement de son projet Tout t’empêche.

En voici un très court extrait:
« L’essai, créé par le truchement du réseau social Instagram, est ponctué de vidéos et de photographies de récoltes de fleurs, de fruits et de légumes, placés par la suite sur un grand canevas blanc fixé à une grange et recouvrant une table. Au fil de ces offrandes, posées sur ce qui s’apparente à un autel, c’est la dimension ritualisée du geste qui se révèle […] ».
Pas d’artistes, pas de transition écologique! J’espère tant les intégrer davantage à mon travail ici…
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